s'étreindre
S'étreindre
Chloë Charce et Véronique Chagnon Côté
Installation lumineuse, acrylique sur bois, 244 cm x 490 cm x 490 cm
exposition duo
Occurrence – Espace d’art et d’essai contemporains
crédit : Alignements et Jean-Michaël Seminaro
Remerciements :
Conseil des arts et des lettres du Québec, Bob Néon, Lazzit, ainsi que Ghislain Brodeur, Frédéric Chabot, Théodore Deleplace,
Raphaëlle Gagné-Nadeau, Sydney Guillemette, Miguel Medina, Cindy Neveu, Bruno Rathbone, Sabrina Roy et Thierry Vigneault-Charbonneau.
S’étreindre est une structure architecturale évoque un mur qui s’étreint, enlacé sur lui-même. L’entrée a une ouverture légèrement plus petite qu’une porte habituelle. Elle correspond à la hauteur moyenne des femmes québécoises.
Les murs intérieurs sont constitués de percées / trouées, inspirées de différents motifs ornementaux extraits du patrimoine bâti québécois. Les éléments ainsi découpés sont soigneusement peints et forment une série de petites compositions picturales à l’intérieur des murs (dont l’épaisseur est de 32 cm). Quelques petits tableaux-motifs sont aussi nichés à l’extérieur, sur les parois visibles de la structure.
L’ensemble des motifs évoque l’image d’un jardin, à mi-chemin entre la construction humaine et la nature. Le caractère a priori frontal de certaines formes rappelle la pratique du « façadisme » (qui consiste à ne préserver que la façade visible d’un bâtiment patrimonial).
L’effet lumineux est produit par un dispositif fixé à l’intérieur des murs, réalisé en collaboration avec Ghislain Brodeur. Il s’agit d’une séquence de lumière douce et enveloppante, évoquant une respiration. La modulation subtile de la lumière apporte ainsi un caractère anthropomorphique à l’ensemble, une expérience immersive, de l’ordre du vivant.